17 novembre 2006

Blaise Pascal ( 1623 - 1662 )


Génie universel par excellence, grand homme de sciences et philosophe.

I. Un génie précoce

Né à Clermont, en Auvergne le 19 juin 1623, Blaise Pascal est le seul fils d'Antoinette Begon, morte alors qu'il n'a que trois ans, et d'Etienne Pascal. La famille de Blaise Pascal appartient au milieu des finances. Son grand père est receveur du taillon puis trésorier de France, charge grâce à laquelle il est anoblit. Son père devient président de la cour des Aides de Montferrant. Comme sa mère meurt très jeune, c'est donc à son père de se charger de son éducation. En 1631, son père renonce à ses ambitions familiales en vendant sa charge et ens'installant à Paris. Il se passionne pour les débats scientifiques et participe au salon de Marin Mersenne qui correspond avec des scientifiques de toute l'Europe. Blaise Pascal y participe aussi très tôt.
Il affirme avoir écrit un traité des sons dès 11 ans. A 12 ans, il est intégré au groupe de savants qui participe aux salons de Marin Mersenne. Il apprend très tôt la pensée de Descartes mais est gêné par son manque de démonstration. En 1639, il publie un essai sur les coniques où il invente la géométrie projective.
Son père est chargé par Richelieu de rétablir l'ordre en Normandie suite à la révolte des Nus-Pieds. Blaise Pascal est chargé de la levée des impôts et il s'interesse alors à la mise en pratique des mathématiques. Il invente une machine à calculer afin d'aider ceux qui lèvent les impôts. Il se lance dans les questions du vide et renouvelle des expériences faites par Toricelli à la tour Saint Jacques à Paris et à Clermont-Ferrand

II. Un génie confirmé

Il essaie de mesurer la pression atmosphériques à travers:
  • Traité du vide
  • Traité de l'équilibre des liqueurs
  • Traité de la pesanteur d'air
Il se passionne pour l'assèchement des marais, notamment dans le Poitou. A partir de 1650, il effectue des recherches plus théorique sur les probabilités, il voulait pouvoir évaluer les risques afin de les maîtriser. Il se lance alors dans une correspondance avec Pierre Fermat et s'interesse à la récurrence (le triangle de Pascal). En 1657, Huyghens rédige un manuel de probabilité inspiré par Pascal. Il définit le calcul intégral.
La recherhce mathématiques est sa passion de toute sa vie.

III. Le philosophe mystique

Blaise Pascla a très tôt un état d'esprit favorable au jansénisme. Il a le goût de l'effort et est méfiant face à un monde qu'il pense corrompu. Deux de ses soeurs entrent au couvent. Lui-même s'y intéresse mais reste dans un courant mondain jusqu'en 1654. A cette date, une crise mystique se produit.
Il rédige alors des ouvrages de polémique au service des jansénistes mais sans grand talent. Dans les Provinciales, il fait parler des jésuites dans des lettres. Il montre les excès des jésuites et apparaît de façon anonyme et clandestine. Le succès est énorme. Il parvient à délacer le terrain des affrontements avec les jésuites sur des questions plus théologique et surtout sur la question de la morale.
Il doit s'incliner lorsque le pape condamne le jansénisme. Sa propre nièce est concernée par un miracle: alors qu'elle est quasiment aveugle, elle retrouve la vue. La fin de sa vie est consacré à une apologie de la religion catholique rédigée sous forme de feuillets. C'est une oeuvre inachevée qui est publié en 1668, mais c'est une édition assez fautive, peu conforme à sa vision. Au XXème siècle, une édition est refaite de cet ouvrage selon ses idées.
Il meurt après de grandes souffrances en 1662.

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