Homme d'Eglise et homme d'Etat, mémorialiste français du XVIIème siècle.
I. Sa formation
La famille de Gondi s'est installée en France au temps de Catherine de Médicis. En 1581, ils obtiennent un duché-pairie. Philippe-Emmanuel de Gondi, son père a été un des protecteur de Vincent de Paul; il est d'ailleurs rentré dans les ordres une fois veuf. La famille de Gondi dispose de l'évêché de Paris depuis 1598; c'est d'ailleurs au profit de cette famille l'archevêché de Paris est créé en 1622. Jean François Gondi est destiné à devenir un prince de l'Eglise et doit succéder à son oncle. Il suit des cours de théologie chez les jésuites.
Mais en parallèle, il mène une vie plutôt débauché et est opposé au cardinal de Richelieu depuis q'un de ses frères aînés doit renoncer aux galères au profit d'un neveu de Richelieu. Jean François de Gondi affirme même qu'il a participé au complot du comte de Soissons. En 1643, après la mort de Richelieu et de Louis XIII, il est nommé coadjuteur de l'archevêque de Paris. Il commence alors a prêcher, les curés parisiens l'apprécient beaucoup.
Jean François de Gondi est également évêque in partibus de Corinthe, évêché purement honorifique, qui n'existe plus. Il participe à des assemblées du clergé: il défend le droit de l'Eglise contre pouvoir temporel, et notament Mazarin.
II. Le frondeur
En 1648, il prend position contre Mazarin dans le but de prendre sa place. Il aimerait être cardinal afin de devenir le principal conseiller de la Reine-Mère. Il utilise notament son influence sur les prêtres pour soulever le peuple en juillet 1648. En janvier 1649, la cour quitte Paris, Gondi organise un régiment de chevaux léger, des corinthiens, pour protéger Paris contre les armées de Mazarin : mais c'est un échec. Il tente également d'empêcher la paix de Rueil mais là aussi c'est un échec.
Lors de la Fronde des princes, Jean François de Gondi est apparu entre le camp de Mazarin et de Condé car il espérait devenir cardinal. En 1650, il essaie de resoulever Paris en rapprochant la Veille Fronde de la Nouvelle Fronde, autour de Gaston d'Orléans qui en forme le ciment. C'est une réussite. Il espère obtenir le rôle de principal ministre avec l'aide de la Reine-Mère. Il arrive à discuter avec elle en bloquant Louis XIV et Anne d'Autriche à Paris.
En février 1622, il devient cardinal, mais entre temps, ses partisans ce sont éloignés de lui. Il a d'ailleurs failli être étranglé entre deux portes par Larochefoucault. Il fait un discours insolent devant Louis XIV et est arrêté en décembre 1652.
III. Un long exil
En 1654, on lui demande de démissionner de son poste d'archevêque. Il accepte cette démission dans le but d'être libéré malheureusement on ne le relâche pas et il apprend que le pape qui est contre Mazarin refuse cette démission. La cour est alors convaincu d'un complot entre Gondi et le pape. Il réussit à s'évader et part pour Rome après être passé par l'Espagne. Il demeure donc archevêque depuis Rome et les curés en sont ravis. Il s'endette considérablement et doit bientôt quitter Rome. Il vit alors tout autour de la France en attendant la fin de Mazarin. En 1662, il doit finalement renoncer à son archevêché et peut alors revenir en France, où en tout cas dans le duché de Lorraine. Il essaie alors de tout faire pour revenir en grâce auprès de Louis XIV, en intriguant au conclave pour les papes pro-français.
A la fin de sa vie, il est autorisé à revenir à Paris où il meurt en 1679. Il est alors enterré à Saint Denis, sans qu'il y ait de nom sur sa tombe. Dans les quatre dernières années de sa vie, il reconnaît tous ses péchés et vit de prières et de renoncement. C'est durant cette période qu'il écrit ses Mémoires. Il se moque des historiens et pourtant, lui même ment dans ses mémoires et invente ce qui l'arrange. Ses mémoires rendent bien compte de ce que pense un grand seigneur du XVIIème siècle. Il a également écrit la conjuration de Fiesque quelques années auparavant, dans lequel il a analysé un complot.
Mais en parallèle, il mène une vie plutôt débauché et est opposé au cardinal de Richelieu depuis q'un de ses frères aînés doit renoncer aux galères au profit d'un neveu de Richelieu. Jean François de Gondi affirme même qu'il a participé au complot du comte de Soissons. En 1643, après la mort de Richelieu et de Louis XIII, il est nommé coadjuteur de l'archevêque de Paris. Il commence alors a prêcher, les curés parisiens l'apprécient beaucoup.
Jean François de Gondi est également évêque in partibus de Corinthe, évêché purement honorifique, qui n'existe plus. Il participe à des assemblées du clergé: il défend le droit de l'Eglise contre pouvoir temporel, et notament Mazarin.
II. Le frondeur
En 1648, il prend position contre Mazarin dans le but de prendre sa place. Il aimerait être cardinal afin de devenir le principal conseiller de la Reine-Mère. Il utilise notament son influence sur les prêtres pour soulever le peuple en juillet 1648. En janvier 1649, la cour quitte Paris, Gondi organise un régiment de chevaux léger, des corinthiens, pour protéger Paris contre les armées de Mazarin : mais c'est un échec. Il tente également d'empêcher la paix de Rueil mais là aussi c'est un échec.
Lors de la Fronde des princes, Jean François de Gondi est apparu entre le camp de Mazarin et de Condé car il espérait devenir cardinal. En 1650, il essaie de resoulever Paris en rapprochant la Veille Fronde de la Nouvelle Fronde, autour de Gaston d'Orléans qui en forme le ciment. C'est une réussite. Il espère obtenir le rôle de principal ministre avec l'aide de la Reine-Mère. Il arrive à discuter avec elle en bloquant Louis XIV et Anne d'Autriche à Paris.
En février 1622, il devient cardinal, mais entre temps, ses partisans ce sont éloignés de lui. Il a d'ailleurs failli être étranglé entre deux portes par Larochefoucault. Il fait un discours insolent devant Louis XIV et est arrêté en décembre 1652.
III. Un long exil
En 1654, on lui demande de démissionner de son poste d'archevêque. Il accepte cette démission dans le but d'être libéré malheureusement on ne le relâche pas et il apprend que le pape qui est contre Mazarin refuse cette démission. La cour est alors convaincu d'un complot entre Gondi et le pape. Il réussit à s'évader et part pour Rome après être passé par l'Espagne. Il demeure donc archevêque depuis Rome et les curés en sont ravis. Il s'endette considérablement et doit bientôt quitter Rome. Il vit alors tout autour de la France en attendant la fin de Mazarin. En 1662, il doit finalement renoncer à son archevêché et peut alors revenir en France, où en tout cas dans le duché de Lorraine. Il essaie alors de tout faire pour revenir en grâce auprès de Louis XIV, en intriguant au conclave pour les papes pro-français.
A la fin de sa vie, il est autorisé à revenir à Paris où il meurt en 1679. Il est alors enterré à Saint Denis, sans qu'il y ait de nom sur sa tombe. Dans les quatre dernières années de sa vie, il reconnaît tous ses péchés et vit de prières et de renoncement. C'est durant cette période qu'il écrit ses Mémoires. Il se moque des historiens et pourtant, lui même ment dans ses mémoires et invente ce qui l'arrange. Ses mémoires rendent bien compte de ce que pense un grand seigneur du XVIIème siècle. Il a également écrit la conjuration de Fiesque quelques années auparavant, dans lequel il a analysé un complot.
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