Homme d'Etat, frondeur et grand chef de guerre. D'abord duc d'Enghein puis prince de Condé.
I. L'héritier d'une prestigieuse alliance.
Louis II de Condé est né en 1621. Il est le fils d'Henri II de Condé et de Charlotte de Montmorency. Dans les années 1620, la famille Condé est proche du trône, notamment de Louis XIII et Gaston d'Orléans. Louis de Condé hérite de son père d'un rapprochement avec le cardinal de Richelieu. C'est également l'héritier de bien des lignées cadettes qui s'éteignent: les Soissons, les Conti, ... C'est l'héritier des biens de son oncle Henri de Montmorency - ainsi du château de Chantilly - et de ses ambitions.
Louis II de Condé reçoit une solide éducation chez les jésuites, il se passionne même pour les mathématiques. Plus tard, il participe à des salons, dont celui de Rambouillet. Il écrit notamment des poèmes pour la fille de Rambouillet, Julie d'Angennes. En 1641, il épouse la nièce du cardinal de Richelieu, Clémence de Maillé-Brézé.
II. Un chef de guerre ambitieux
En 1640, Louis II de Condé assiste à la prise d'Arras, puis celle de Perpignan deux ans plus tard. Le cardinal de Richelieu lui confie un régiment. C'est à lui que l'on doit la victoire de Rocroi en 1643 et la maîtrise de la Moselle par la France. Ses succès continuent les années suivantes. Il supervise de nombreux sièges dont celui de Coutrai, Merdyck, Dunkerque ou Lens.
Il entre peu à peu en conflit avec le cardinal de Mazarin. Au moment de la Fronde, il assiège Paris et exige plus de pouvoir. C'est à ce moment que s'opère la rupture et qu'il passe dans le camp des rebelles. En 1650, il est emprisonné avant d'être libéré l'année suivante. Mazarin se retire en espérant que son arogance le perdra. La guerre civile est progressivement perdu par le Grand Condé, notament après le massacre de l'hôtel de ville où sont tués les dirrigeants et où par la même occasion, il perd ses appuis. Louis II de Condé quitte alors la France et se réfugie en Espagne. Il ne réalise aucune grande victoire dans le camp espagnol mais grâce aux négociations du roi d'Espagne, il est réhabilité par le roi de France. En 1659, il revient en France et se consacre à l'exploitation de sa fortune, avant de décider de servir à nouveau le roi.
Il participe à la guerre de Dévolution puis à la guerre de Hollande, c'est notamment lui qui écrase le prince d'Orange à Senef en 1647. A la mort de Turenne, il est chargé de défendre l'Alsace. Après sa sernière campagne, il se retire au château de Chantilly.
III. Le mécène
Louis II de Condé protège plusieurs auteurs dont Corneille, Racine et Boileau. Il espérait rencontrer Spinoza et avait donc une grande ouverture d'esprit. Il avait ses propres poètes, dont Jean Baptiste Raisin qui écrivait en latin et La Chapelle. C'était également un ami du sculpteur Coysevox qui a d'ailleurs sculpté un buste de Condé. Il possède une très grande bibliothèque de plus de 10 000 ouvrages. Il accueille des savants chez lui, des membres de l'académie de médecine comme Bourdelot et il organise de très grandes fêtes dont l'une cause le suicide de son maître d'hôtel Vatel.
Mais paradoxalement, il devient dévot à la fin de sa vie.
Louis II de Condé reçoit une solide éducation chez les jésuites, il se passionne même pour les mathématiques. Plus tard, il participe à des salons, dont celui de Rambouillet. Il écrit notamment des poèmes pour la fille de Rambouillet, Julie d'Angennes. En 1641, il épouse la nièce du cardinal de Richelieu, Clémence de Maillé-Brézé.
II. Un chef de guerre ambitieux
En 1640, Louis II de Condé assiste à la prise d'Arras, puis celle de Perpignan deux ans plus tard. Le cardinal de Richelieu lui confie un régiment. C'est à lui que l'on doit la victoire de Rocroi en 1643 et la maîtrise de la Moselle par la France. Ses succès continuent les années suivantes. Il supervise de nombreux sièges dont celui de Coutrai, Merdyck, Dunkerque ou Lens.
Il entre peu à peu en conflit avec le cardinal de Mazarin. Au moment de la Fronde, il assiège Paris et exige plus de pouvoir. C'est à ce moment que s'opère la rupture et qu'il passe dans le camp des rebelles. En 1650, il est emprisonné avant d'être libéré l'année suivante. Mazarin se retire en espérant que son arogance le perdra. La guerre civile est progressivement perdu par le Grand Condé, notament après le massacre de l'hôtel de ville où sont tués les dirrigeants et où par la même occasion, il perd ses appuis. Louis II de Condé quitte alors la France et se réfugie en Espagne. Il ne réalise aucune grande victoire dans le camp espagnol mais grâce aux négociations du roi d'Espagne, il est réhabilité par le roi de France. En 1659, il revient en France et se consacre à l'exploitation de sa fortune, avant de décider de servir à nouveau le roi.
Il participe à la guerre de Dévolution puis à la guerre de Hollande, c'est notamment lui qui écrase le prince d'Orange à Senef en 1647. A la mort de Turenne, il est chargé de défendre l'Alsace. Après sa sernière campagne, il se retire au château de Chantilly.
III. Le mécène
Louis II de Condé protège plusieurs auteurs dont Corneille, Racine et Boileau. Il espérait rencontrer Spinoza et avait donc une grande ouverture d'esprit. Il avait ses propres poètes, dont Jean Baptiste Raisin qui écrivait en latin et La Chapelle. C'était également un ami du sculpteur Coysevox qui a d'ailleurs sculpté un buste de Condé. Il possède une très grande bibliothèque de plus de 10 000 ouvrages. Il accueille des savants chez lui, des membres de l'académie de médecine comme Bourdelot et il organise de très grandes fêtes dont l'une cause le suicide de son maître d'hôtel Vatel.
Mais paradoxalement, il devient dévot à la fin de sa vie.
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