I. Un peintre de cour
Philippe Champaigne est né à Bruxelles en 1602. Il étudie la peinture avec des peintres flamands. Il est notamment formé avec un paysagiste, Jacques Fouquière.
Il s'installe à Paris en 1621 où il retrouve Georges Lallemend et Nicolas Duchesnes. Il rencontre Nicolas Poussin et travaille avec lui en 1624.
Il travaille entre autre au palais du Luxembourg antre 1625 et 1627 pour Marie de Médicis. En 1627, il retourne à Bruxelles. Mais dès 1628, il revient en France. Il épouse la fille de Nicoals Duchesnes et reçoit des lettres de naturalisation. Il devient aussi l'objet du mécénat de Marie de Médicis en devenant valet de chambre du roi.
Des institutions religieuses font aussi appelle à lui comme le Carmel. Il se révèle un excellent portraististe et travaille notament pour Richelieu. C'est l'année 1635 qui marque le début de ses relations avec le cardinal, il décore la galerie des hommes illustres du Palais Cardinal, partageant tout de même la commande avec Simon Vouet. En 1638, il travaille pour le roi: Louis XIII remettant le royaume à la vierge. Ce tableau est beaucoup reproduit à l'époque. Il continue à peindre pour Anne d'Autriche, notamment dans son appartement au Val de Grâce. Entre 1643 et 1651, il peint une cinquantaine de portraits: Omer Talo, Colbert, des cardianux, des évêques, ...
Il joue un grand rôle dans la création de l'Académie de peinture et de sculpture en 1648. La monarchie la prend ensuite en main et impose ses règles. A l'origine, le métier de peintre était un métier juré autour de l'Académie de Saint Luc. Une rivalité perdurera jusqu'à la Récolution française entre les deux académies. L'Académie royale est remaniée par Le Brun. La plupart de ses peintures représentant des scènes religieuses se retrouvent aujourd'hui au Louvre.
Il s'installe à Paris en 1621 où il retrouve Georges Lallemend et Nicolas Duchesnes. Il rencontre Nicolas Poussin et travaille avec lui en 1624.
Il travaille entre autre au palais du Luxembourg antre 1625 et 1627 pour Marie de Médicis. En 1627, il retourne à Bruxelles. Mais dès 1628, il revient en France. Il épouse la fille de Nicoals Duchesnes et reçoit des lettres de naturalisation. Il devient aussi l'objet du mécénat de Marie de Médicis en devenant valet de chambre du roi.
Des institutions religieuses font aussi appelle à lui comme le Carmel. Il se révèle un excellent portraististe et travaille notament pour Richelieu. C'est l'année 1635 qui marque le début de ses relations avec le cardinal, il décore la galerie des hommes illustres du Palais Cardinal, partageant tout de même la commande avec Simon Vouet. En 1638, il travaille pour le roi: Louis XIII remettant le royaume à la vierge. Ce tableau est beaucoup reproduit à l'époque. Il continue à peindre pour Anne d'Autriche, notamment dans son appartement au Val de Grâce. Entre 1643 et 1651, il peint une cinquantaine de portraits: Omer Talo, Colbert, des cardianux, des évêques, ...
Il joue un grand rôle dans la création de l'Académie de peinture et de sculpture en 1648. La monarchie la prend ensuite en main et impose ses règles. A l'origine, le métier de peintre était un métier juré autour de l'Académie de Saint Luc. Une rivalité perdurera jusqu'à la Récolution française entre les deux académies. L'Académie royale est remaniée par Le Brun. La plupart de ses peintures représentant des scènes religieuses se retrouvent aujourd'hui au Louvre.
II. Le peintre de Port Royal.
Philippe de Champaigne a commencé par formé son fils à son art mais ce dernier est mort précocement. Il continue alors en formant son neveu: Jean Baptiste Champaigne. Une de ses filles est amenée à rentrer au couvent de Port Royal: Catherine de Sainte Suzanne. Le début de ses relations avec le couvent date de 1643. Il fait alors le portrait de religieuses, notamment la famille Arnauld. Un miracle à lieu, la fille de Philippe de Champaigne, qui était presque handicapée se remet à marcher: ex-voto de 1662. Il donne à Barcos, le neveu du fondateur de Port Royal, les pélerins d'Emaüs.
Mais Philippe Champaigne accepte aussi des commandes des jésuites: l'Anonciation, les Ames du Purgatoire, ... et même pour les Protestants. Après 1651, Philippe Champaigne connaît une petite éclipse devant Charles Lebrun. Mais il continue ses portraits: le président Lamoignon, Séguier ou Arnauld d'Andilly. Il soutient son neveu qui devient membre puis professeur à l'Académie.
Sa dernière grande réalisation est l'église Saint Gervais-Saint Protais où il représente la vie des martyrs.
Mais Philippe Champaigne accepte aussi des commandes des jésuites: l'Anonciation, les Ames du Purgatoire, ... et même pour les Protestants. Après 1651, Philippe Champaigne connaît une petite éclipse devant Charles Lebrun. Mais il continue ses portraits: le président Lamoignon, Séguier ou Arnauld d'Andilly. Il soutient son neveu qui devient membre puis professeur à l'Académie.
Sa dernière grande réalisation est l'église Saint Gervais-Saint Protais où il représente la vie des martyrs.
III. Les apports artistiques
Philippe Champaigne a continué une tradition flamande selon Rubens et Van Dyck, alors que la France est dominée par l'influence italienne.
Une de ses innovations est l'insistance sur le modellé des habits dans les portraits: inspiré de la sculpture. Une autre nouveauté est que le personnage pose la main sur le cadre du tableau comme s'il était à une fenêtre, certains disent qu'il s'agirait d'un message d'outre-tombe.
Il rejette les éléments baroques trop chargés après sa découverte de Port Royal, notamment les rayonnements, les poutis, ... Après les années 1650, il fait de plus en plus appelle à la raison face aux entiments mais ne renonce pas à la dramatisation.
Les portraits sont toujours très personnel avec des couleurs sobre, notamment du gris.
Une de ses innovations est l'insistance sur le modellé des habits dans les portraits: inspiré de la sculpture. Une autre nouveauté est que le personnage pose la main sur le cadre du tableau comme s'il était à une fenêtre, certains disent qu'il s'agirait d'un message d'outre-tombe.
Il rejette les éléments baroques trop chargés après sa découverte de Port Royal, notamment les rayonnements, les poutis, ... Après les années 1650, il fait de plus en plus appelle à la raison face aux entiments mais ne renonce pas à la dramatisation.
Les portraits sont toujours très personnel avec des couleurs sobre, notamment du gris.
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